mercredi 24 octobre 2012

Europe : l'union bancaire doit être opérationnelle maintenant



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Mercredi 24 octobre 2012 :
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L’Europe est un de mes sujets de bataille et je déplore souvent que cette vénérable institution n’aille pas assez loin et trop lentement dans ses réformes. Du point de vue économique, quoiqu’en dise les corbeaux de l’anti européanisme, je suis intimement persuadé que l’Europe est notre planche de salut à condition … qu’elle soit bien gouvernée et plus réactive.
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Dans cette idée-là, Marielle DE SARNEZ a interpellé hier matin le Président de la Commission européenne et le Président du Conseil européen lors d'un débat en séance plénière, consacré aux conclusions du dernier  Je me sens un peu obligé de retranscrire son intervention qui fait part d’une vraie inquiétude. En résumé, « l'union bancaire doit être opérationnelle maintenant » !
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« Je voudrais dire à Messieurs Barroso et Van Rompuy, qu'en les entendant, il y avait comme un problème de "timing". Contrairement à ce que certains pensent, je ne crois pas que la crise européenne soit derrière nous. Donc, ce ne sont pas des propositions pour demain ou après-demain que nous voulons, ce sont des actions pour aujourd'hui. Je voudrais en prendre ici quelques exemples.
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Premièrement sur l'Union bancaire : nous y sommes tous ici favorables. Mais la question, c'est qu'elle soit efficace et qu'elle puisse être opérationnelle demain, maintenant, et pas dans un an, pour permettre la recapitalisation des banques. Faute de quoi évidemment la dette publique s'alourdira ! Ce qui ne sera pas très intelligent !
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Deuxième point, nous avons besoin, en même temps que d'une union bancaire, d'un mécanisme de solidarité avec la création d'un marché obligataire européen. Ça aussi il faut le faire maintenant. Avant que les pays en difficulté ne soient définitivement exsangues et d'ailleurs plus demandeurs d'Europe !
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Troisième point, sur la question du budget, de la politique économique, des investissements, c'est maintenant que nous devons conduire les politiques publiques nécessaires. Faute de quoi, nous serons demain en récession. Mieux vaut le faire aujourd'hui, maintenant, pour éviter la récession de demain !
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Quatrième point sur la question de la parité dans les instances de l'Union européenne et plus particulièrement à la BCE, Monsieur Van Rompuy, c'est maintenant qu'il faut le faire et pas en 2018. Faute de quoi, quelle sera notre légitimité quand nous défendrons le droit des femmes à l'extérieur de l'Union européenne et quand nous donnerons des leçons à un certain nombre de pays qui ne le respectent pas chez eux !
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Cinquièmement enfin, sur l'union politique, la démocratie et la légitimité démocratique qui va avec, c'est maintenant qu'il faut mettre cela sur la table et c'est maintenant qu'il faut avancer faute de quoi nous perdrions définitivement la confiance des Européens ! »
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