mardi 9 octobre 2012

Retour sur une réunion de l’ADEV



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Mardi 9 octobre 2012 :
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Hier au soir, le bureau de l’ADEV a rencontré le nouveau député de la XIIème Circonscription, Vincent BURRONI. Loin d’une réunion revendicatrice, il s’agissait de faire le point sur le lourd dossier des nuisances sonores et surtout attirer l’attention du député sur ce problème épineux.
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Il était évident que Vincent BURRONI, élu depuis approximativement une centaine de jours, ne pouvait d’ores et déjà maitriser tous les aspects d’un problème aux multiples ramifications. La discussion a donc tourné autour des positions de l’ADEV comme des perspectives à longs termes. De même, les solutions émises par la commissions consultatives ont été expliqué et les documents émis à cette occasion présenté. De même, le travail de fond d’Eric DIARD sur ce dossier, ancien député de la circonscription, a été reconnu.
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Je rappelle que le but de l’ADEV n’est pas de supprimer les avions ni encore moins de déplacer l’aéroport. Cet aéroport est un poumon économique vital pour notre bassin d’emploi et l’association, en acteur responsable, en est consciente.
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L’ADEV désire tout simplement que les nuisances sonores subies par Vitrolles, et pas seulement Vitrolles d’ailleurs, reviennent dans le domaine du supportable, que les règles de décollages des avions qui impactent les villes répondent enfin totalement aux normes imposées par la DGAC  et présentés en réunion de consultation.
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Le sens d’évolution des avions est lié aux conditions météorologiques. Les avions doivent décoller (et atterrir) face au vent dès lors que le vent soufflant dans l’axe des pistes est supérieur à 9 km/h.
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Dans l’hypothèse d’un vent du sud (25 % du temps environ en temps normal), les quartiers sud de Vitrolles sont amenés à être survolés par des avions qui prennent ensuite la direction du nord ou de l’est (environ 18 % sur l’année des départs totaux toujours en temps normal). Cette procédure est ancienne puisqu’elle date de 1989.
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Or depuis ces dernières années, ce n’est plus 25 % du temps ou le vent du sud souffle mais bel et bien 40 % d’où une augmentation encore plus notable des nuisances. Le travail de l’ADEV a donc été de mettre en place en concertation avec l’aéroport, la DGAC, les autorités compétentes, non pas un bannissement des trajectoires incriminées (cela impacterais d’autant d’autres communes et cela n’est pas notre objectif) mais de trouver des solutions pour atténuer les nuisances et faire enfin respecter des règles que beaucoup d’avions ne respectent pas d’où les nuisances les plus remarquées.
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 Les solutions existent donc, elles ont été modélisées par le DGAC elle-même. Certaines d’entre elles sont mêmes  d’ores et déjà appliquées. Reste maintenant à ce que la totalité de ces pistes qui, certes, n’empêcheront pas les avions de passer au-dessus de nos têtes, mais en atténuerons l’impact, soient appliquées.
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Nous ne retrouverons jamais la quiétude existante avant 1989 ou même la relative tranquillité d’avant 1995 mais on peut améliorer notre cadre de vie.
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C’est du moins mon souhait !
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