Jeudi 10
janvier 2013 :
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François Bayrou, président du MoDem, a mis en garde mardi
contre une "exaspération des oppositions" autour du mariage
homosexuel, jugeant que c'est "malsain" dans un pays en crise, sur le
plateau d'i>télé.
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Interrogé par Christophe Barbier, l'ancien candidat à
l'Elysée a indiqué qu'il n'irait pas manifester contre cette réforme dimanche,
parce que "dans une société en crise, ce qu'il faut obtenir, c'est l'unité
du pays et non l'opposition à l'intérieur de la société".
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"Le gouvernement a une responsabilité importante", a estimé l'ancien député béarnais. On pouvait, selon lui, "répondre à l'attente" des couples, des associations "qui demandaient reconnaissance et droits", "sans porter atteinte à ce que des millions de Français considèrent comme très précieux, cet héritage que le mariage représente pour eux".
"Le gouvernement a une responsabilité importante", a estimé l'ancien député béarnais. On pouvait, selon lui, "répondre à l'attente" des couples, des associations "qui demandaient reconnaissance et droits", "sans porter atteinte à ce que des millions de Français considèrent comme très précieux, cet héritage que le mariage représente pour eux".
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Sa proposition est "une union reconnue, et pas le
mot de mariage qui signifie tout à fait autre chose".
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François Bayrou a pointé "une exaspération des
oppositions au sein du pays", et "ceci est très malsain pour un
peuple et spécialement pour un peuple en crise". Il a jugé "excessif
et blessant" l'avertissement lancé par le ministre de l'Education contre
des débats au sein de l'enseignement catholique sur le mariage homosexuel. Mais
"de la même manière, les responsables de l'enseignement privé doivent
réfléchir à ce que signifie la mission d'éducation". Il faut, aux yeux de
François Bayrou, "défendre ses idées tout en faisant en sorte que ceux qui
ne sont pas de votre avis ne se trouvent pas, au bout du compte, blessés et
dominés".
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"La solution existe pour qu'on fasse prévaloir la
compréhension réciproque et pas l'antagonisme et l'affrontement perpétuels,
dans lesquels un pays en crise ne peut pas triompher de ses difficultés",
a-t-il insisté.
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