lundi 5 novembre 2012

Bayrou : le quinquennat Hollande va "se jouer" dans les 15 prochains jours

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Lundi 5 novembre 2012 :  
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Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé dimanche au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro que le quinquennat de François Hollande allait "se jouer" dans les quinze jours qui viennent, avec les mesures attendues sur la compétitivité.
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Entre la remise lundi du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité et la conférence de presse du chef de l'État mi-novembre, "c'est là où son quinquennat se joue", a estimé l'ancien candidat centriste à la présidentielle. Selon lui, "c'est là qu'il est devant sa responsabilité de chef d'État, c'est le moment où il doit prendre le drapeau du combat majeur qu'est le combat du pays".
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"C'est là que va se jouer de savoir si la France a une chance de se redresser, si ce quinquennat sera celui du redressement du pays", a expliqué l'ancien ministre de l'Éducation. "J'espère qu'il [M. Hollande] aura ce courage-là, cette audace-là", a ajouté François Bayrou, à deux jours d'un séminaire gouvernemental à Matignon à l'issue duquel seront annoncées de premières mesures sur la compétitivité.
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"Je ne crois pas que ce soit une question qui doive être uniquement laissée aux mains du gouvernement", a expliqué François Bayrou. "C'est une question si importante que c'est pour moi une question de compétence présidentielle", a-t-il enchaîné. Avec la question de la compétitivité de l'économie française, "nous avons là devant nous la cause même de la dégradation de la situation de notre pays depuis 10 ou 12 ans au moins", a fait valoir le patron du MoDem.
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"Je pense que François Hollande a l'intuition de ce qu'il va falloir faire. [...] Mais il y a une contradiction entre la politique qu'il faut suivre pour le pays et le programme que le Parti socialiste a défendu devant les Français", durant la campagne", a relevé François Bayrou, arrivé cinquième à la dernière présidentielle. Il s'est dit d'accord avec le gouvernement qui semble écarter tout "choc de compétitivité" qui passerait par une baisse massive des charges patronales. Selon M. Bayrou, une des solutions réside dans une nouvelle organisation du travail, avec une remise en cause des 35 heures.
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