jeudi 15 novembre 2012

HOLLANDE : une nouvelle orientation

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Jeudi 15 novembre 2012 :
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Faisons un petit point sur tous ce qui s’est passé c’est dernier jour du rapport JOSPIN à la conférence de presse de François HOLLANDE.
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Concernant le rapport JOSPIN, je salue bien évidemment tout le chapitre sur le non cumul des mandats en y rajoutant le fait que je suis de surcroit désormais partisans de deux mêmes mandats successifs maximum. Non seulement ces deux préconisations permettraient de renouveler la classe politique mais elles permettraient aussi un brassage d’idée qui ne peut être que bénéfique pour notre République. Bien entendu, dans mon esprit, rien ne doit empêcher un politique au terme de ses deux mandats successifs de briguer un poste politique d’une autre nature.
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Je suis aussi favorable à une forte dose de proportionnelle au niveau de l’Assemblée Nationale pour que le pluralisme et la parité aient enfin droit de cité. Une politique apaisée avec davantage de débats est à ce prix. Dans cette optique et dans mon esprit, la dose de proportionnel doit être de l’ordre de 20 % des députés, soit une centaine de députés si l’on se base sur notre parlement actuel et non 58 comme le propose le rapport. Ce nombre est d’autant plus nécessaire qu’il est adéquation avec les propositions du candidat HOLLANDE sur ce sujet brulant.
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Concernant les dernières orientations gouvernementales, force est de constater que ce gouvernement a décidé de « changer de braquet » avec des annonces sur la compétitivité et la rénovation de la vie publique, Force aussi est de constater que ces rapports, ces annonces, sont dans la plupart des cas en droite ligne du projet pour la France défendu lors des dernières élections présidentielles par François BAYROU.
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Dans ces conditions, difficiles de dénoncer cette séquence que je suis dans l’obligation d’approuver et de classifier en « positive » pour noter pays même si je trouve que « ce n’est pas assez » !
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Comme le disait lundi dernier Marielle de SARNEZ : « Si on regarde globalement, il y a la ratification du traité budgétaire européen, un budget qui vise les 3 pour cent, même si j'aurais préféré moins de taxes et davantage d'économies et puis, le rapport Gallois et le pacte de compétitivité et la rénovation de la vie publique », a-t-elle énuméré. « Je trouve que tout ceci va bien pour la France. Mais, il faudra aller au fond de ces réformes-là parce que recréer la confiance ne se fera pas si facilement », a-t-elle ajouté.
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Au-delà de cela les propos de François HOLLANDE lors de sa conférence de presse confirment le changement de cap de la politique gouvernemental, une réorientation importante et une mise en adéquation, ô surprise, avec plusieurs des idées que les centristes défendent, moi le premier. Nous sommes désormais loin des propos classiques que tout être se disant à gauche défend. Comme le dit François BAYROU, François HOLLANDE « ne passe pas par les classiques de la Gauche que sont par exemple la dépense publique, les allocations ou l'augmentation du nombre de postes de fonctionnaires». Il a fait par contre l’apologie de l’idée que la création de richesses et d'emplois se fera par les entreprises, idée que je défends depuis très longtemps.
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Et les réactions épidermiques de la droite qui tente de faire croire à une absence de cap, à une mauvaise conférence de presse, à de mauvaise idée, me laisse pantois. Voilà donc un président qui soudain prend en compte la réalité, découvrant la réalité après avoir nié pendant tant d'années la nécessité des réformes. Voilà donc un président qui se dit que les idées centristes ne sont finalement pas si mauvaises que cela et qui va piocher dans nos solutions pour sortir de l’impasse où la France a été plongée durant de trop nombreuses années.
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Nous sommes dans une phase qui ne peut être que bénéfique pour le pays mais il ne faut pas s’arrêter là.
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En effet, quel que soit le gouvernement, il devra mener les réformes structurelles dont le pays a besoin et que nos voisins européens ont prises depuis longtemps. Il faut combler le gouffre de notre commerce extérieur, s’attaquer au chômage qui galope, réformer notre système de travail, assumer ces décisions tout en rassurant les français qui ne peuvent être qu’effrayé par l’ampleur de la tâche.
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Pour accomplir cela, dans l’intérêt même de notre pays, il faut abandonner les luttes partisanes, surtout quand un président et son gouvernement adoptent une partie de la manière de voir de ses détracteurs sur un sujet donné.
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Il faut désormais éviter le piège dans lequel Nicolas SARKOZY était tombé et que j’avais dénoncé tout au long de ses cinq ans de mandature ; de très bonnes idées de réforme mais à chaque fois, sans aucune exception, des réformes incomplètes s’arrêtant au milieu du gué et transformant une bonne idée en très mauvaise réalisation.
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Un sacré boulot donc !
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