mardi 20 novembre 2012

COPE élu, une bonne nouvelle ?

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Mardi 20 novembre 2012 :
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Ça y est. Après vingt-quatre heures de psychodrame, cafouillage, prise de tête en tout genre, l’UMP a enfin son président. Il était temps !
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Personnellement, on ne peut pas dire que le choix des militants UMP me satisfassent mais comme je ne suis pas militant de ce parti, cela ne me regarde pas !
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Depuis le début, j’étais convaincu que la victoire de Fillon n'était pas acquise. Il y a qu’une grande différence entre le vote des militants et des sondages effectués sur les sympathisants. Plus généralement, quand deux individus à l’aura politique à peu près identique au sein de leur parti s’affrontent, il n’y a pas de majorité flagrante pour l’un des deux. L’adage  suivant lequel, dans ce cas de figure, l'opinion finit toujours par se partager en deux parts approximativement équivalentes, a encore été vérifié : la différence est dont de 0.06 %, soit 98 voix !
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Donc Jean-François COPE a été élu et l’UMP a enfin son président. Est-ce une bonne nouvelle ?
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Pour l’U.M.P, aucun doute possible ! Il y a enfin un pilote dans l’avion et François FILLON, en annonçant qu’il ne contesterait pas cette élection met un peu de baume sur la plaie ouverte des militants.
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Pour la droite républicaine en général, je ne le garantie pas du tout et suis convaincu que, désormais, l’UMP n'est plus prête de recouvrer le pouvoir en position dominante.
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En effet, quoique je puisse penser de Nicolas SARKOZY, force est de constater qu’il avait du talent, un talent que Jean-François COPE n’égale pas. Il ne parviendra jamais à capter l'électorat du Front National comme avait su le faire Sarkozy en 2007 et, en contrepoint, il risque de s'aliéner le centre-droit.
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La crise économique a détourné cet électorat extrême vers son point d’origine. Nicolas SARKOZY a tenté en 2012 de le reconquérir en durcissant la thématique identitaire jusqu'à l'extrême, en vain. Jean-François COPE, moins charismatique que l’ancien président, devra aller encore plus loin avec tous les risques que cela comporte.
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Pour l’U.D.I de Borloo, c’est par contre une excellente nouvelle puisque justement une partie du pari de Jean-Louis BORLOO misait sur l’élection de Jean-François COPE suivie d’une « droitisation » encore plus grande de l’U.M.P. avec pour conséquente directe une fuite des « cerveaux » centre-droit de ce parti, des sympathisants et, à terme, de l’électorat vers l’U.D.I.
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En terme plus clair, La synthèse des droites qui devait cimenter l'UMP (et qui l’avait cimenté depuis 2002) n'existe plus désormais. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir y compris l’implosion de ce parti.
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L’avenir dira si la noirceur de ce tableau était de mise !
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