Dimanche 11 novembre 2012 :
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La rubrique dominicale de mon
blog, « l’info du dimanche », cette information locale, régionale ou nationale
glanée dans la presse et qui m’a fait bondir de colère ou de joie durant la
semaine.
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Je reviens encore une fois
aujourd’hui sur ce je nomme « l’affaire Aurore MARTIN » car je
trouve inadmissible et honteux pour la France d’extrader une de ses ressortissantes
vers un pays étranger pour être une supposé terroriste alors qu’en fait elle a
participé à des meetings d’un parti politique parfaitement autorisés dans notre
pays.
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Ce samedi, plus de quinze
mille personnes se sont rassemblés à Bayonne pour protester contre ce fait et
en faveur des droits des prisonniers basques.
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Vu la distance, je ne pouvais
y participer mais j’étais quand même présent par le biais d’un ami basque.
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Bonne lecture !
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Des milliers de personnes manifestent à Bayonne en
faveur des prisonniers basques
Libération
avec AFP - 10 novembre 2012 à 16:24 (Mis à jour: 18:04)
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Environ 15.000 personnes ont
manifesté samedi à Bayonne dans le plus important rassemblement des dernières
années en faveur des droits des prisonniers basques, en particulier leur
rapprochement, sur fond d'émotion au Pays basque français après la récente arrestation et la
remise à l’Espagne de la militante française Aurore Martin.
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Sous une pluie battante, un peu
moins de 15 000 participants selon la police, plus de 15.000 selon les
organisateurs, ont parcouru pendant une heure et demie dans l’après-midi le
centre de Bayonne, aux cris de «Exterat» («A la maison»), «Amnistie
maintenant, prisonniers à la maison», derrière des parents de détenus
arborant leurs portraits.
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Marche
la plus suivie depuis des années
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La marche sans incidents, à l’appel
de l’association Herrira (Au pays), était gonflée par un fort contingent (au
moins 70 cars) de manifestants venus du Pays Basque espagnol, qui avaient empli
dès la matinée les rues du vieux Bayonne, passant tôt la frontière pour éviter
d'éventuels filtrages, ont-ils indiqué. A l'échelle des rassemblements
basques en France, la marche était la plus suivie depuis des années: une
similaire en 2000 avait rassemblé 7.000 personnes selon les organisateurs
d’alors. Une manifestation de soutien à des prisonniers à Bilbao (Espagne)
avait réuni 100.000 personnes en 1999.
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La manifestation de samedi, prévue
de longue date, a réclamé le rapprochement de 620 prisonniers, dispersés dans
des prisons en France (137 d’entre eux) et en Espagne (483), à des centaines de
km du Pays basque et de leurs familles. Herrira demande aussi la libération des
14 détenus malades et 169 conditionnables. Mais le rassemblement a pris un
relief nouveau avec l'émoi suscité au Pays Basque français, et le malaise dans
la gauche française, par l’arrestation à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) et la
remise aux autorités espagnoles le 1er novembre d’Aurore Martin.
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La militante basque de 33 ans était
visée par un mandat d’arrêt européen espagnol, validé par la justice française.
Des élus de droite et de gauche ont mis en doute le caractère «fortuit» de son
arrestation, comme l’affirment les autorités françaises, et dénoncé la remise à
Madrid de la membre du parti indépendantiste Batasuna, interdit en Espagne,
mais légal en France.
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La
Région plaide pour une «libération rapide»
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Le président PS de la région
Aquitaine, Alain Rousset, a écrit au Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour
lui demander de «peser» auprès de son homologue espagnol Mariano Rajoy
pour «une libération rapide et un retour en France» d’Aurore Martin,
dont l’extradition a suscité «un émoi qui ne se dément pas». «Il
ne faudrait pas que l’incarcération d’une de nos compatriotes, qui n’a commis
ni participé à un acte quelconque de violence, et sa possible condamnation à
une lourde peine détruisent le climat apaisé» au Pays basque, estime M.
Rousset dans son courrier de jeudi.
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Des élus basques de diverses
tendances participaient à la manifestation, mais les personnalités de gauche
étaient les plus représentées, notamment par la députée PS Colette Capdevielle,
le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles, ou l’ex-candidat à la présidentielle
Philippe Poutou (NPA).
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Laura Mintegi, élue (EH Bildu) de la
gauche nationaliste espagnole, puis Emilie Martin, porte-parole d’Herrira et
soeur d’Aurore, ont tour a tour rappelé: «Nous sommes là pour réclamer que
les gouvernements français et espagnol s’impliquent dans le processus de paix
comme prévu par les accords d’Aiete» (octobre 2011). Elles ont ensuite
réclamé la «libération immédiate» d’Aurore Martin.
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Pour Herrira, le sort des
prisonniers est au coeur du devenir du processus de paix, tracé par la
conférence d’Aiete (Espagne) d’octobre 2011, tenue dans la foulée de l’annonce
par l’ETA du renoncement à la violence, après plus de 40 ans de lutte armée
pour l’indépendance du Pays basque. Cette impatience sur le sort des
détenus devrait résonner encore lundi à Paris, à l’ouverture du procès en appel
de deux dirigeants historiques d’ETA, Mikel «Antza» Albisu Iriarte, ex-numéro
un de l’appareil politique, et sa compagne Soledad «Anboto» Iparraguirre
Guenechea. Ils avaient été condamnés en première instance en décembre
2010 à 20 ans de réclusion.
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Selon Batasuna, ils doivent faire
lundi une déclaration «importante» au nom du collectif de prisonniers, dont ils
sont désormais porte-parole, marque de leur poids constant au sein de l’ETA.
(AFP)
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