Mardi 11 décembre 2012 :
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François Bayrou était l'invité
de Francis Letellier et Bruno Jeudy, sur le plateau du "12-13" de
France 3, dimanche 9 décembre. Il a appelé à "une mobilisation
nationale" pour sortir le pays de la crise alors que "l'ensemble des secteurs
productifs du pays, à quelques exceptions près, s'écroule" et qu'il y a le
"feu à la maison".
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"Il y a le feu à la
maison. L'ensemble des secteurs productifs du pays, à quelques exceptions près,
s'effondre, s'écroule et c'est pourquoi vous avez le chômage, la pauvreté. Le
pays n'arrive plus à créer les richesses nécessaires pour son bien-être social",
a constaté François Bayrou.
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Pour lui, "le pessimisme
actuel des Français peut aller jusqu'à un accident politique qui est écrit dans
les faits parce que ce système ne tiendra pas avec cette désaffection. Cela ira
de mal en pis jusqu'au moment où des gouvernants courageux décideront de
prendre les problèmes en face", a-t-il déclaré. "On ne s'en tirera
pas si on ne sonne pas la mobilisation générale", a-t-il résumé. "Il
s'agit de mettre en place toutes les conditions pour de nouveau produire, créer
des emplois et des richesses et ne pas hésiter à affronter les problèmes les
plus rudes", a-t-il fait valoir.
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"Or, aujourd'hui le
projet politique nécessaire au pays n'a pas la majorité politique qu'il
mérite", a-t-il estimé. "La majorité actuelle a pensé qu'il suffisait
que les différents courants de la gauche restent ensemble pour qu'on s'en tire.
C'est impossible", a-t-il lancé. Mais, pour François Bayrou, la question
du projet vient avant celle de la majorité. "Si on a en France la
mobilisation générale que j'appelle de mes voeux, alors, il faut prendre les
décisions qui s'imposent. Donc il y aura un projet et donc, il faudra affronter
les questions essentielles du droit du travail et des horaires de travail et ce
jour-là, il faudra en effet bâtir une autre majorité", a-t-il résumé.
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Interrogé sur sa participation
personnelle à cette nouvelle majorité, François Bayrou a rappelé avoir toujours
plaidé "depuis dix ans pour une majorité d'unité nationale autour d'un
projet courageux pour le pays". "Je suis prêt à aider, à appuyer et à
servir tout ce qui ira dans la bonne direction mais je n'accepte pas les
ambiguïtés", a-t-il ajouté.
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