Mardi 4 décembre 2012 :
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Marielle de Sarnez était
l'invitée du Talk Orange-Le Figaro, lundi 3 décembre. Elle a déploré « la
manière dont Arnaud Montebourg a fait croire qu'il y avait une solution
miraculeuse pour Florange » et appelé à « une vraie stratégie de production ».
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L'eurodéputée est revenue sur
le cas de l'usine Mittal de Florange : « Est-ce que l'action du gouvernement a
été cohérente sur ce sujet ? Non. Le ministère du Redressement productif se
révèle à mes yeux une fausse bonne idée. La manière dont Arnaud Montebourg a
fait croire qu'il y avait une solution miraculeuse est une faute et suscite
évidemment des déceptions. Sa façon de gérer ces dossiers ne fait pas avancer
les choses. La nationalisation pouvait être un moyen, mais seulement avec une
stratégie industrielle et la garantie que le secteur de l'aciérie est viable.
On peut agir, à condition d'avoir une vraie stratégie de production pour le
pays.
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« La gauche confrontée au
réelle ne peut plus tenir ses promesses électorales, elle ne peut qu'essayer de
conduire les réformes courageuses dont la France a besoin », a par ailleurs
souligné Marielle de Sarnez. « Les orientations de François Hollande lors de sa
conférence de presse sont bonnes, comme l'a souligné François Bayrou. Mais
maintenant, nous sommes en droit d'attendre que les réformes se fassent »,
a-t-elle pointé.
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En matière de moralisation de
la vie publique, la vice-présidente du Mouvement Démocrate a notamment
préconisé d'aller « plus loin » que le rapport de la commission Jospin. « Ce
rapport est timide. Nous défendons la réduction du nombre de députés à 400,
dont 100 élus à la proportionnelle. Cette Assemblée resserrée retrouverait
ainsi du poids et de la puissance », a-t-elle détaillé. « Il faut aussi que
l'on simplifie le millefeuille territorial, on peut imaginer de fusionner
département et région, on peut donner un rôle nouveau aux communautés de
communes, par exemple social dans les milieux urbains. Deux objectifs : faire
des économies et améliorer la lisibilité, car sur le terrain les citoyens ne comprennent
plus qui fait quoi », a-t-elle martelé.
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Interrogée enfin sur la Une du
journal Le Parisien, où Cécile Duflot menace l'Église de réquisition de
logements, la vice-présidente du Mouvement Démocrate a déploré ce énième «
effet d'annonce » : « Je n'approuve pas sur la forme. On peut parler avec
l'Église, mais pas de façon tonitruante », a-t-elle estimé. « L'Église doit
évidemment participer à la solidarité, mais je crois qu'elle le fait déjà », a
conclu Marielle de Sarnez.
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