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Mardi
30 octobre 2012 :
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Alors qu'une vingtaine d'eurodéputés
agite à nouveau l'idée d'un déménagement du Parlement européen à Bruxelles,
Nathalie Griesbeck dénonce une "mascarade" et appelle à son maintien
à Strasbourg.
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"Et c'est reparti pour un tour!
C'est dans une salle artificiellement remplie d'assistants parlementaires et
d'une vingtaine de députés sur 754 que s'est tenue cet après-midi la réunion
des "anti-Strasbourg". Au menu de cette rencontre, désinformation en
tout genre, farandole de chiffres erronés et une bonne dose de cynisme. Car il
en faut du cynisme et du culot pour mobiliser pendant deux heures, alors que
les difficultés s'accumulent en Europe, une salle entière du Parlement européen
pour débattre de son siège. Comme si nous n'avions rien de mieux à faire que de
traiter d'une question qui a été tranchée depuis longtemps par les Traités de
l'Union européenne et qui espérons-le sera confirmée très prochainement par la
Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE).
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Car ne nous y trompons pas, la rencontre
de cet après-midi relevait plus de la mascarade que du débat politique. Pas
d'idées, pas d'arguments, pas de contenu de la part des
"anti-Strasbourg", mais plutôt des velléités bien personnelles de
députés plus soucieux de leur petit confort que de l'intérêt de leurs
concitoyens. Alors que les Européens se trouvent confrontés à l'une des crises
les plus graves de leur histoire, l'urgence devrait être l'emploi, la
compétitivité de nos entreprises, la recherche, l'innovation, l'éducation,
l'éradication de la pauvreté et non pas de savoir où nous allons siéger. En
faisant cela nous nous déshonorons auprès des citoyens de l'UE qui attendent
des solutions rapides à leurs difficultés et non des chamailleries
institutionnelles.
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Alors une bonne fois pour toute, cessons
ce débat absurde pour nous concentrer sur l'essentiel et faire avancer
l'Europe. Les Traités qui fondent historiquement notre Union Européenne sont
clairs et il en va de l'indépendance de notre Assemblée: le siège du Parlement européen
est à Strasbourg - aux côtés de la Cour européenne des Droits de l'Homme - et
il faudra l'unanimité pour changer! Ce n'est pas demain la veille."
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